Les prophéties m’ont toujours passionné. Elles font même partie des choses qui m’ont le plus marqué lorsque j’ai commencé à lire la Bible juste après ma conversion en 2005.Â
C’est à peu près à ce moment-là que j’ai découvert le film La Passion du Christ de Mel Gibson. Un film tout à fait saisissant qui nous permet de suivre Jésus dans les souffrances de sa Passion, montrées avec un réalisme bouleversant.
Quel choc de découvrir que les souffrances de Jésus, que je pouvais voir à l’écran, avaient été annoncées avec précision des centaines d’années auparavant par des prophètes de l’Ancien Testament.
Ces prophéties, écrites bien avant la venue du Christ, sont comme une signature divine qui nous interpelle : ce qui est arrivé à Jésus n’était pas un hasard ; c’était le plan de Dieu pour sauver l’humanité.
Allons à la rencontre de certaines de ces prophéties et découvrons avec émerveillement à quel point le souffle de Dieu a inspiré les auteurs de la Bible !
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Nous avons écrit un article qui traite précisément de cette question, mais voici quand même en deux mots ce dont il s’agit. Commençons par deux passages de l’Ancien Testament :
« Même mon ami, en qui j’avais confiance et qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi. «Â
(Psaume 41, 9)
« […] Ils pesèrent mon salaire : trente pièces d’argent. […] Jette-le au potier, ce joli prix auquel ils m’ont apprécié ! «Â
(Zacharie 11,12-13)
Dans l’évangile de Jean au chapitre 13 on peut lire :Â
 » Jésus répondit ‘C’est celui à qui je donnerai le morceau de pain que je vais tremper’. Il trempa le morceau de pain, et il le donna à Judas, fils de Simon l’Iscariote. Après que Judas eut pris le morceau, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors ‘Ce que tu fais, fais-le vite’ »
On peut voir que la trahison de Judas est annoncé explicitement ainsi que le prix de sa trahison, trente pièces d’argent, ce qui sera la somme exacte donnée par les pharisiens à Judas. Jésus compté parmi les malfaiteurs.
Le prophète Isaïe avait annoncé que le Messie serait traité comme un criminel :
« Il a été compté parmi les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs. »
(Isaïe 53, 12)
Sur la croix, Jésus est crucifié entre deux brigands (Luc 23, 33) et, dans son amour infini, il promet le paradis au bon larron, c’est-à -dire à celui qui l’a défendu des insultes de l’autre brigand (Luc 23, 43).
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L’un des textes les plus impressionnants de l’Ancien Testament se trouve dans le livre d’Isaïe. Écrit environ 700 ans avant la venue du Christ, ce passage décrit avec une précision troublante la Passion de Jésus :
« Il était méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance. […] C’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. […] Il a été transpercé à cause de nos fautes, écrasé à cause de nos péchés. »
(Isaïe 53, 3-5)
Ce texte décrit bien avant que cela arrive le processus par lequel Jésus prend sur lui nos fautes, acceptant de souffrir par amour pour nous.
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Dans le psaume 22, écrit plusieurs siècles avant Jésus, le roi David décrit une scène qui ressemble à s’y méprendre à une crucifixion, alors que cette pratique n’existait pas encore en Israël à l’époque :
« Ils ont percé mes mains et mes pieds, je peux compter tous mes os. »
(Psaume 22, 17-18)
Jésus a été crucifié, ses mains et ses pieds transpercés par des clous (Jean 19, 18).
Le psaume 22 continue avec des détails stupéfiants sur ce qui s’est passé au pied de la croix :
« Ils se partagent mes habits et tirent au sort mon vêtement. »
(Psaume 22, 19)
C’est exactement ce que feront les soldats romains :
« Après avoir crucifié Jésus, ils partagèrent ses vêtements en les tirant au sort. »
(Matthieu 27, 35)
Les moqueries des chefs religieux et de la foule ont également été annoncées par David :
« Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête : ‘Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !’ »
(Psaume 22, 8-9)
Les évangiles rapportent ces mêmes insultes au pied de la croix (Matthieu 27, 41-43).
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Dans Jean 19,28-30, il est écrit :
« Après cela, sachant que toutes choses étaient déjà accomplies, afin que l’Écriture fût accomplie, Jésus dit : J’ai soif. Un vase plein de vinaigre était là . On en remplit une éponge, on la fixa à une branche d’hysope, et on approcha de sa bouche. Jésus, ayant pris le vinaigre, dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit. «Â
Cela avait été prophétisé par le roi David dans un psaume, on peut y trouver précisément cette annonce d’une boisson au vinaigre bu par Jésus pendant sa passion :
« Quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre »
(Psaume 69,22)
Jésus meurt plus vite que les autres crucifiés. Les soldats romains, au lieu de lui briser les jambes, percent son côté d’un coup de lance :
« Un des soldats lui perça le côté avec sa lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. »
(Jean 19, 34)
Ce détail accomplit deux prophéties :Â
« On ne brisera aucun de ses os. »
(Exode 12, 46)
Cette parole, initialement donnée pour l’agneau pascal (l’agneau préparé pour le repas qui célèbre la libération des Hébreux du pays d’Egypte), s’accomplit en Jésus, l’Agneau de Dieu (Jean 1, 29).
 « Ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont transpercé. »
(Zacharie 12, 10)
 Ici encore le transpercement du cœur de Jésus est annoncé.
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Le prophète Isaïe avait annoncé un autre détail surprenant :
« On a mis son tombeau parmi les méchants, son sépulcre avec le riche, bien qu’il n’eût pas commis de violence, et qu’il n’y eut point de fraude dans sa bouche. »
(Isaïe 53, 9)
Après sa mort, Jésus est enterré dans le tombeau d’un homme riche, Joseph d’Arimathie, un membre du Sanhédrin (assemblée judiciaire juive).
Ces prophéties montrent que tout était écrit d’avance. Jésus n’a pas été victime d’un complot humain, mais il a accompli la mission pour laquelle il est venu : donner sa vie par amour pour nous.
L’accomplissement manifeste et irréfutable de ces prophéties nous montre également que les écritures saintes sont réellement inspirées par Dieu car personne n’aurait pu prédire avec autant de précisions les évènements que nous venons de parcourir.
Tout cela peut remplir notre cÅ“ur et notre esprit d’étonnement et d’admiration pour l’Å“uvre merveilleuse que Dieu a accompli et préparé pour nous.
