La réponse est une seynette drôle générée par l’IA !
• Frère Lucien, moine jovial et amateur éclairé de bons vins, persuadé que le vin est un don divin.
• Sœur Prudence, diaconesse stricte et intransigeante, convaincue que le vin est une tentation dangereuse.
Un cloître paisible. Une table en pierre avec un verre de vin au centre.
Sœur Prudence (croise les bras) :
Frère Lucien, encore en train de méditer devant un verre de vin ? Ne savez-vous pas que “Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses ; quiconque s’en égare n’est pas sage” (Proverbes 20:1) ?
Frère Lucien (souriant, levant son verre) :
Ah, ma chère sœur Prudence, quelle tristesse dans vos paroles ! Pourtant, même saint Paul a recommandé à Timothée de prendre “un peu de vin, à cause de son estomac et de ses fréquentes indispositions” (1 Timothée 5:23). À moins que vous ne souhaitiez priver ce pauvre Timothée de son remède ?
Sœur Prudence (fronce les sourcils) :
Un remède, dites-vous ? Mais regardez Noé ! Sitôt l’arche échouée, il plante une vigne et finit ivre comme un renard dans une poulaillerie ! (Genèse 9:21) Vous voulez suivre son exemple ?
Frère Lucien (rit) :
Ah, Noé, ce brave patriarche ! Son erreur fut l’excès, non la vigne elle-même. Car n’oublions pas que “le vin réjouit le cœur de l’homme” (Psaume 104:15). Et avouez, ma sœur, un petit verre de vin rouge avec du pain frais et du fromage de chèvre, ce n’est pas une hérésie, mais une bénédiction !
Sœur Prudence (pointant le doigt) :
Vous plaisantez, mais la Bible ne plaisante pas ! Rappelez-vous des Proverbes 23:31-32 : “Ne regarde pas le vin quand il est rouge, quand il fait des perles dans la coupe et qu’il coule aisément. Il finit par mordre comme un serpent, et piquer comme un basilic !” Un basilic, Frère Lucien ! Voulez-vous être mordu par un basilic en buvant votre vin ?
Frère Lucien (hausse un sourcil) :
Un basilic, vraiment ? Eh bien, si je devais choisir entre être mordu par un basilic ou partager un verre avec le Christ lui-même, je crois que je prendrais la coupe du Seigneur ! Après tout, ne l’a-t-il pas dit lors de la dernière Cène : “Prenez, buvez, ceci est mon sang” (Matthieu 26:27-28) ?
Sœur Prudence (écarquille les yeux) :
Ne jouez pas sur les mots ! Ce vin-là est sacré, Frère Lucien ! Mais que dire de Lot et de ses filles (Genèse 19:33) ? Regardez ce que le vin leur a fait faire ! Un véritable naufrage moral !
Frère Lucien (lève un doigt docte) :
Ah ! Mais tout est question de mesure, ma chère sœur. Il est écrit en Éphésiens 5:18 : “Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche ; soyez au contraire remplis de l’Esprit.” Notez bien : il est interdit de s’enivrer, pas de boire avec sagesse. D’ailleurs, ne seriez-vous pas plus joyeuse avec un verre à la main ?
Sœur Prudence (scandalisée) :
Moi ? Joyeuse ? Mais je suis déjà remplie de l’Esprit, Frère Lucien ! Et je préfère mille fois l’eau pure à votre breuvage suspect ! D’ailleurs, Jésus lui-même a transformé l’eau en vin à Cana (Jean 2:1-11), mais ne voyez-vous pas que c’était un symbole de l’abondance de la grâce divine et non un encouragement à la dégustation ?
Frère Lucien (frappant sur la table) :
Symbolique ou non, c’est bien du vin qu’il a fait ! Et quel vin, ma sœur, quel vin ! Le maître du repas a dit : “Tu as gardé le bon vin jusqu’à présent !” (Jean 2:10). Si Jésus avait voulu que nous ne buvions que de l’eau, pourquoi aurait-il pris la peine de faire un grand cru céleste ?
Sœur Prudence (soupirant) :
Votre logique est… déroutante.
Frère Lucien (avec un sourire victorieux) :
Ma logique est biblique !
Sœur Prudence (hésitante, regarde le verre de vin, puis Frère Lucien) :
Bon… Peut-être qu’un tout petit verre… pour voir si c’est vraiment un grand cru céleste ?
Frère Lucien (verse un verre en riant) :
Ah, sœur Prudence ! Je savais que l’Esprit Saint finirait par vous éclairer ! À votre santé… et à la modération, bien sûr !
Rideau.
