Qu'adviendra-t-il de nous après la mort ?
Qu'adviendra-t-il donc de nous après la mort ? Avec Jésus, au-delà du seuil, il y a la vie éternelle qui consiste dans la pleine communion avec Dieu, dans la contemplation et la participation à son amour infini. Ce que nous vivons aujourd'hui dans l'espérance, nous le verrons alors dans la réalité.
Saint Augustin écrivait à ce propos :
Quand je te serai uni de tout moi-même, plus de douleur alors, plus de travail; ma vie sera toute vivante, étant toute pleine de toi.
Qu'est-ce qui caractérisera alors cette plénitude de communion ? Le fait d'être heureux.
Le bonheur est la vocation de l'être humain, un objectif qui concerne chacun.
Mais qu'est-ce que le bonheur ? Quel bonheur attendons-nous et désirons-nous ?
Non pas une joie passagère, une satisfaction éphémère qui, une fois atteinte, demande toujours plus dans une spirale de convoitises où l'âme humaine n'est jamais rassasiée mais toujours plus vide.
Nous avons besoin d'un bonheur qui s'accomplisse définitivement dans ce qui nous épanouit, c'est-à-dire dans l'amour, afin que nous puissions dire, dès maintenant : Je suis aimé, donc j'existe ; et j'existerai toujours dans l'Amour qui ne déçoit pas et dont rien ni personne ne pourra jamais me séparer.
Rappelons encore les paroles de l'apôtre Paul :
J'en ai la certitude : ni la mort, ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l'avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur (Romains 8:38-39)