La vraie liberté selon la Bible

La vraie liberté selon la Bible

J'ai profité du weekend pour regarder le film en deux parties sur Jacques Mesrine.

Surnommé “l’ennemi public n°1”, Jacques est un criminel français des années 1970, célèbre pour son ultra-violence, ses évasions spectaculaires et sa défiance envers l’autorité. À la fois redouté et médiatisé, il incarne l’image du gangster audacieux et insaisissable.

Bon, je ne vous recommande pas spécialement le film, avec des scènes d'une rare violence, sensible comme je suis j'ai dû passer des morceaux plusieurs fois (ne vous moquez pas de moi ;)

Mais j'en ai tiré une méditation, plutôt vers 2h du matin comme dirait nos amis des Lueurs

En réalité, outre sa blessure qui lui fait penser que tout le monde lui manque de respect en permanence, Jacques Mesrine vit dans l'ultra-violence pour 3 raisons vieilles comme le monde : l'argent, le sexe, le pouvoir.

Pour info, les moines chrétiens, lorsqu'ils signent pour entrer au monastère, adhèrent à l'idéal de pauvreté, d'abstinence et d'obéissance. Exactement l'inverse, donc.

Et pourtant, Jacques affirme souvent qu'il est libre, qu'il refuse d'être soumis au diktat du réveil-matin, des patrons et d'un salaire (du monde du travail en fait), de l'engagement fidèle envers une femme, et de toute forme de soumission. 

Est-il vraiment libre ?

La Bible donne une réponse dans ce verset (2Pierre 2:19) :

Ils sont esclaves d'habitudes destructrices, car chacun est esclave de ce qui le domine. 

Une autre traduction du même texte dit : 

Tout homme est esclave de ce qui a triomphé de lui.

J'aime comparer plusieurs traductions, on reçoit souvent un éclairage complémentaire d'un même texte.

On comprend facilement que dans la vie de Mesrine, ce verset prend tout son sens : il s'est laissé dominer par son propre désir de rébellion et de violence, qui a triomphé de lui et façonné son existence. Sa quête de liberté et de défiance envers l’autorité l’ont enfermé dans un cycle de criminalité, où il est lui-même devenu captif de ses choix et de son image publique d’ennemi du système. 

L'ennemi public n°1 n'était donc pas libre, bien au contraire, il était esclave.

Si je pouvais remonter dans le temps comme dans Les Visiteurs, j'aimerais tellement que Mesrine rencontre un chrétien, change de vie et devienne un grand témoin ! La vraie liberté des enfants de Dieu se trouve ailleurs, en Jésus, si nous croyons en sa parole : Celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, celui-là la trouvera. (Matthieu 10:39)

La Bible dit aussi que le salaire du péché, c'est la mort (Romains 6:23) et c'est la triste fin qui devait lui arriver lorsque la police l'a abattu au fusil d'assaut en 1979.

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